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Fratrie et handicap : jeux inclusifs pour renforcer les liens familiaux (Guide pratique 2025)

Deux enfants jouant ensemble avec des jouets sensoriels - un enfant à besoins spécifiques et sa sœur partagent un moment de complicité autour d'activités inclusives adaptées

Quand on a un enfant à besoins spécifiques, l’une des préoccupations les plus fréquentes concerne la relation avec la fratrie. Comment permettre à tous les enfants de jouer ensemble malgré leurs différences ? Comment créer des moments de complicité qui respectent les particularités de chacun ?

En tant que maman d’Axel, 8 ans, porteur de TSA, et de sa sœur Léa, 6 ans, j’ai traversé ces questionnements. Au fil des années, j’ai découvert que les jeux inclusifs représentent bien plus qu’un simple divertissement : ils sont de véritables ponts entre les enfants, favorisant la compréhension mutuelle et renforçant les liens familiaux.

Dans cet article, je partage notre expérience familiale et vous propose des solutions concrètes pour transformer les moments de jeu en opportunités d’épanouissement pour tous vos enfants. Vous découvrirez des jeux adaptés, des stratégies de communication efficaces et des témoignages inspirants d’autres familles qui ont relevé ce défi avec succès.

Sommaire

Comprendre les dynamiques fraternelles face au handicap

Comment se construisent les relations entre frères et sœurs quand l’un d’eux présente des besoins spécifiques ? Cette question est essentielle pour accompagner au mieux tous nos enfants dans leur développement.

Les relations fraternelles dans un contexte de handicap présentent des particularités qui méritent notre attention. Le frère ou la sœur d’un enfant à besoins spécifiques peut ressentir un mélange complexe d’émotions : amour profond, sentiment de responsabilité, mais aussi parfois jalousie, frustration ou culpabilité.

Une étude récente publiée dans le Journal of Family Psychology (2024) montre que les fratries d’enfants en situation de handicap développent souvent une maturité émotionnelle et une empathie supérieures à la moyenne, à condition qu’elles soient correctement accompagnées par les parents.

Signes à surveiller chez les frères et sœurs

Voici quelques comportements qui peuvent indiquer un besoin d’attention particulier chez le frère ou la sœur d’un enfant à besoins spécifiques :

  • Tendance à trop se responsabiliser ou à jouer un rôle « parental »
  • Sentiment d’être invisible ou moins important
  • Réticence à inviter des amis à la maison
  • Expression de frustration lors des activités familiales adaptées à l’enfant à besoins spécifiques
  • Besoin constant de perfection pour attirer l’attention des parents

Ce que j’ai appris en tant que maman

Je me souviens du jour où Léa m’a demandé : « Pourquoi tu passes plus de temps avec Axel qu’avec moi ? » Cette question m’a bouleversée et m’a fait prendre conscience de l’importance d’équilibrer l’attention que je portais à mes deux enfants.

J’ai compris que la clé résidait dans la création d’espaces et de moments dédiés à chacun, tout en favorisant des activités communes qui valorisent les forces de chaque enfant. Le jeu est rapidement devenu notre allié le plus précieux pour y parvenir.

Comment expliquer les besoins spécifiques aux frères et sœurs ?

L’un des défis majeurs pour les parents est d’expliquer le handicap ou les particularités d’un enfant à ses frères et sœurs. La manière d’aborder ce sujet varie considérablement selon l’âge de l’enfant.

Pour les 2-5 ans

À cet âge, les explications doivent rester simples et concrètes. Utilisez des mots accessibles et des comparaisons avec des situations qu’ils connaissent :

« Tu sais, le cerveau de ton frère fonctionne un peu différemment. C’est comme si vous aviez chacun une tablette différente. La sienne a besoin d’applications spéciales pour certaines choses, mais elle fait aussi des choses super que la tienne ne fait pas. »

Les livres illustrés sur la différence peuvent être d’excellents supports pour ouvrir la discussion.

Pour les 6-9 ans

À cet âge, les enfants sont capables de comprendre des explications plus détaillées. Ils s’intéressent au « pourquoi » et ont besoin de réponses honnêtes :

« Ton frère a ce qu’on appelle de l’autisme. Cela veut dire que son cerveau traite les informations différemment. Par exemple, quand il y a beaucoup de bruit, c’est comme si le volume était beaucoup plus fort pour lui que pour nous. C’est pour ça qu’il se bouche parfois les oreilles. »

Les jeux de rôle et simulations sensorielles peuvent aider l’enfant à mieux comprendre ce que ressent son frère ou sa sœur.

Pour les 10 ans et plus

Les préadolescents et adolescents sont capables de comprendre des explications plus complexes et apprécient d’être traités comme des « grands » :

« Le TDAH de ta sœur affecte sa capacité à filtrer les informations et à rester concentrée. Ce n’est pas qu’elle ne veut pas t’écouter, c’est que son cerveau est constamment bombardé d’informations qu’elle ne peut pas toutes traiter en même temps. »

À cet âge, impliquer le frère ou la sœur dans des recherches sur le handicap ou l’emmener à certains rendez-vous thérapeutiques (avec l’accord de tous) peut être bénéfique.

15 jeux inclusifs adaptés à tous les enfants

Voici une sélection de jeux et activités qui favorisent l’inclusion et permettent à tous les enfants de partager des moments de plaisir, quelle que soit leur condition.

Jeux sensoriels pour tous (2-6 ans)

  1. Bac sensoriel thématique
    Remplissez un grand bac de riz coloré, de pâtes, ou de sable cinétique et cachez-y des objets à découvrir. Chaque enfant peut explorer à son rythme, selon sa sensibilité. Notre expérience : J’ai créé un bac « chasse au trésor » avec du sable cinétique où Léa et Axel cherchaient des petits animaux cachés. Axel, habituellement réticent aux textures, s’est progressivement habitué en observant sa sœur s’amuser.
  2. Peinture avec les doigts adaptée
    Pour les enfants hypersensibles au toucher, proposez des gants fins ou des pinceaux, tandis que les autres peuvent utiliser leurs doigts. L’important est que chacun contribue à l’œuvre collective.
  3. Jeu des balles sensorielles à relais
    Utilisez des balles sensorielles de différentes textures que les enfants se passent en décrivant ce qu’ils ressentent. Un excellent moyen de développer le vocabulaire émotionnel et sensoriel.

Jeux de motricité inclusive (4-10 ans)

  1. Parcours sensoriel adapté
    Créez un parcours avec différentes stations (marcher sur des coussins, ramper sous une couverture, lancer une balle dans un panier). Chaque enfant peut réaliser le parcours selon ses capacités.
  2. Bowling sensoriel maison
    Utilisez des bouteilles remplies de matériaux colorés différents (eau colorée, perles, paillettes) comme quilles et des balles de différentes tailles pour s’adapter aux capacités motrices de chacun.
  3. Jeu de pêche magnétique adaptée
    Un jeu de pêche où chaque poisson a une valeur différente permet aux enfants de compétitionner équitablement, quel que soit leur niveau de dextérité.

Jeux de société adaptés (6-12 ans)

  1. Memory sensoriel
    Version tactile du jeu classique où les enfants doivent retrouver les paires en touchant des textures cachées dans des boîtes. Idéal pour inclure les enfants ayant des troubles visuels ou attentionnels.
  2. Devine-tête adapté
    Utilisez des images, des mots ou des objets représentant des intérêts spéciaux pour l’enfant à besoins spécifiques. Vous pouvez adapter les règles pour que chacun participe à sa façon.
  3. Jeu de construction collaborative
    Avec des blocs magnétiques ou des pièces faciles à manipuler, assignez des rôles complémentaires : l’un peut choisir les couleurs, l’autre assembler, le troisième valider le résultat.

Activités créatives inclusives (tous âges)

  1. Orchestre familial adapté
    Distribuez des instruments de musique adaptés aux capacités de chacun (du simple bâton de pluie aux instruments plus complexes) et créez un morceau ensemble.
  2. Fresque sensorielle évolutive
    Installez un grand rouleau de papier sur un mur ou au sol, où chacun peut contribuer à son rythme, avec différents outils (doigts, pinceaux, éponges, tampons).
  3. Atelier cuisine adapté
    Attribuez des tâches selon les capacités et préférences sensorielles de chacun : mélanger les ingrédients secs, verser les liquides, décorer…

Jeux technologiques inclusifs (8 ans et +)

  1. Applications de jeux coopératifs
    De nombreuses applications sont conçues pour être accessibles et permettent plusieurs niveaux de difficulté sur le même jeu.
  2. Karaoké adapté
    Avec des microphones et des chansons préférées de chacun. Les enfants non-verbaux peuvent participer avec des instruments de percussion ou en dansant.
  3. Chasse au trésor numérique
    Créez une chasse au trésor avec des QR codes qui révèlent des indices adaptés à chaque enfant (images, sons, textes simples ou plus complexes).

Créer des rituels de jeu qui renforcent les liens

Au-delà des jeux eux-mêmes, c’est la manière dont on organise les moments de jeu qui fait toute la différence pour renforcer les liens fraternels.

Instaurer un « temps de jeu sacré »

Dans notre famille, nous avons instauré un rituel que nous appelons « l’heure magique » : 30 minutes, trois fois par semaine, où les écrans sont éteints et où les enfants choisissent à tour de rôle une activité à faire ensemble. Les règles sont simples :

  1. Chacun choisit l’activité à tour de rôle
  2. Tout le monde participe, mais chacun à sa façon
  3. On célèbre les efforts plutôt que les résultats
  4. Les parents restent disponibles mais n’interviennent que si nécessaire

Ce rituel est devenu un pilier de notre vie familiale, un moment où les différences s’estompent pour laisser place au plaisir partagé.

Le système des « cartes de jeu »

Pour faciliter le choix des activités, nous avons créé des « cartes de jeu » illustrées qui représentent les différentes options disponibles. Chaque enfant a ses propres cartes, adaptées à ses préférences et capacités.

Lors de « l’heure magique », l’enfant dont c’est le tour choisit une carte de son jeu, ce qui aide à la prise de décision et réduit l’anxiété liée au choix pour les enfants qui ont du mal avec cet aspect.

La technique du « jeu parallèle évolutif »

Pour les enfants qui ont du mal à jouer directement ensemble, la technique du jeu parallèle évolutif fonctionne particulièrement bien :

  1. Commencez par installer les enfants côte à côte, chacun avec une activité similaire mais indépendante
  2. Introduisez progressivement des éléments d’interaction (échanger un objet, compléter la construction de l’autre)
  3. Évoluez vers une activité commune lorsque les enfants sont à l’aise

Cette approche progressive respecte le rythme de chacun tout en favorisant graduellement l’interaction.

Gérer les émotions et frustrations pendant le jeu

Le jeu entre frères et sœurs, lorsque l’un présente des besoins spécifiques, peut parfois générer des émotions intenses. Voici comment nous avons appris à les gérer constructivement.

Normaliser les sentiments de tous les enfants

Il est essentiel de reconnaître et de valider les émotions de chaque enfant, qu’il s’agisse de l’enfant à besoins spécifiques ou de sa fratrie :

« Je comprends que tu sois frustré quand ton frère modifie ton jeu. Il apprend encore à jouer avec les autres et parfois c’est difficile pour lui de comprendre les règles. »

« Je vois que tu es triste quand ta sœur ne veut pas jouer comme toi. C’est normal de ressentir ça, et ce n’est pas ta faute. »

La technique du « temps de pause »

Nous utilisons le concept de « temps de pause » plutôt que de « temps d’arrêt » lorsque les tensions montent :

  1. Identifiez quand un enfant commence à être submergé (signaux précoces)
  2. Proposez un « temps de pause » dans un espace confortable (coussin sensoriel, tente, coin calme)
  3. Offrez des outils d’autorégulation adaptés (fidget toys, balles anti-stress)
  4. Réintégrez l’enfant dans le jeu quand il est prêt, en adaptant l’activité si nécessaire

Éviter le sentiment d’injustice

L’un des défis majeurs est d’éviter que les frères et sœurs d’enfants à besoins spécifiques développent un sentiment d’injustice face aux adaptations nécessaires. Quelques stratégies efficaces :

  1. Expliquer les adaptations en termes d’équité plutôt que d’égalité : « Ce n’est pas que ton frère a des privilèges, c’est qu’il a besoin d’outils différents pour réussir comme toi. »
  2. Créer des adaptations pour tous : Par exemple, chaque enfant peut avoir une « carte joker » par semaine lui permettant de modifier une règle du jeu à son avantage.
  3. Reconnaître les efforts des frères et sœurs quand ils font preuve de patience et de compréhension.

Je me souviens d’une conversation avec Léa après qu’elle se soit plainte qu’Axel avait « gagné en trichant » parce qu’il avait eu droit à des règles simplifiées. Nous avons parlé des différentes capacités de chacun en utilisant l’analogie des lunettes : « Si quelqu’un ne voit pas bien, on lui donne des lunettes pour qu’il puisse voir comme tout le monde. Ce n’est pas tricher, c’est juste lui donner ce dont il a besoin pour participer équitablement. »

Témoignages de familles et conseils d’experts

L’expérience de Sophie, maman de Théo (TDAH) et Emma

« Pendant longtemps, j’ai cru que je devais trouver des activités où Théo, avec son TDAH, pouvait jouer exactement comme sa sœur Emma. Je me trompais. La révélation est venue quand nous avons commencé à faire des ‘équipes complémentaires’ : Théo, qui adore bouger, devient le ‘chercheur d’objets’ tandis qu’Emma, plus patiente, est la ‘constructrice’. Ils ont enfin trouvé comment être une équipe, chacun avec ses forces. »

L’expérience de Marc, papa de Lucie (non-verbale) et Thomas

« Le plus grand défi était la communication pendant le jeu. Nous avons créé un système d’images que Lucie pouvait pointer pour exprimer ses choix. Thomas, son frère, a rapidement appris à ‘traduire’ les signaux non-verbaux de sa sœur et est devenu son meilleur interprète. Aujourd’hui, à 12 et 10 ans, ils ont développé leur propre langage que parfois même nous ne comprenons pas totalement! »

Conseils de Valérie Meyer, psychologue spécialisée

Selon Valérie Meyer, psychologue spécialisée dans l’accompagnement des fratries d’enfants en situation de handicap :

« Le jeu est l’un des meilleurs moyens de construire des ponts entre les enfants, mais il faut accepter que ces moments prennent des formes parfois inattendues. Un ‘bon’ moment de jeu inclusif n’est pas forcément celui qui ressemble aux jeux ‘typiques’. L’important est que chaque enfant en retire du plaisir et un sentiment d’appartenance. »

Ses recommandations principales :

  1. Valoriser les moments de connexion, même brefs
  2. Adapter sans surprotéger
  3. Ménager des espaces d’expression pour chaque enfant sur son vécu fraternel
  4. Impliquer la fratrie dans les choix d’activités sans leur faire porter de responsabilité excessive

FAQ : Questions fréquentes sur la fratrie et le handicap

Comment gérer la jalousie d’un frère ou d’une sœur face à l’attention accordée à l’enfant à besoins spécifiques ?

La jalousie est une réaction normale qui mérite d’être accueillie sans jugement. Créez des moments privilégiés, même courts mais réguliers, avec chaque enfant. Expliquez honnêtement pourquoi certaines situations nécessitent plus d’attention, tout en valorisant les qualités uniques de chacun.

Des outils comme un « calendrier d’activités spéciales » où chaque enfant peut voir les moments qui lui sont réservés peuvent aider à visualiser l’équilibre de l’attention parentale.

Comment aider les frères et sœurs à expliquer le handicap à leurs amis ?

Préparez avec eux des explications simples adaptées à leur âge. Par exemple : « Mon frère a de l’autisme, ça veut dire qu’il voit le monde différemment et qu’il communique à sa façon. »

Proposez-leur de simuler la conversation avec vous avant qu’ils ne la fassent dans la réalité. Certains enfants apprécient également d’avoir une carte ou un petit texte préparé qu’ils peuvent utiliser si les questions les mettent mal à l’aise.

Faut-il inciter les frères et sœurs à jouer ensemble quand l’écart de développement est important ?

Il est important de créer des opportunités sans forcer l’interaction. Proposez des activités où chacun peut participer à son niveau, mais respectez aussi le besoin de jeu séparé. L’objectif n’est pas qu’ils jouent ensemble en permanence, mais qu’ils développent une relation positive et des moments de connexion authentiques.

Les jeux de construction magnétiques sont particulièrement adaptés car ils permettent différents niveaux de participation simultanée.

Comment éviter que le frère ou la sœur ne devienne un « mini-parent » ?

C’est une préoccupation légitime pour de nombreuses familles. Valorisez leur aide mais définissez clairement les responsabilités qui sont les leurs et celles qui restent aux adultes. Veillez à ce qu’ils aient des espaces et des moments où ils peuvent simplement être des enfants, sans responsabilité particulière.

Une astuce efficace consiste à distinguer les « moments d’entraide » (limités dans le temps) des « moments de jeu » où la relation fraternelle prend le dessus sur la relation d’aide.

Comment savoir si un frère ou une sœur souffre de la situation familiale ?

Soyez attentifs aux changements de comportement : repli sur soi, chute des résultats scolaires, troubles du sommeil ou de l’appétit, agressivité inhabituelle. Instaurez des rituels de communication réguliers et intimes, comme un journal partagé ou un moment spécial avant le coucher, où l’enfant peut s’exprimer librement.

N’hésitez pas à consulter un professionnel si vous avez des inquiétudes. Des groupes de parole pour fratries d’enfants en situation de handicap existent dans de nombreuses villes et peuvent être d’un grand soutien.

Conclusion

Le chemin vers des relations fraternelles épanouissantes dans un contexte de handicap n’est pas toujours facile, mais chaque petit pas compte. À travers les jeux inclusifs, nous offrons à nos enfants bien plus que des moments de divertissement : nous leur donnons des outils pour construire une relation unique, basée sur le respect des différences et la valorisation des forces de chacun.

Dans notre famille, nous avons connu des hauts et des bas, des moments de frustration intense et des éclats de rire mémorables. Ce que je retiens avant tout, c’est que la perfection n’est pas l’objectif. Les liens se tissent dans l’imparfait, dans ces instants où l’on apprend ensemble à naviguer dans la complexité de nos différences.

En tant que parent, notre rôle n’est pas de créer des moments de jeu « parfaits », mais de fournir un cadre bienveillant où chaque enfant peut explorer, à son rythme, sa relation avec ses frères et sœurs. Et parfois, la magie opère : je me souviens encore de ce soir où, après des mois d’efforts, j’ai surpris Axel et Léa construisant spontanément une « maison » avec des coussins, communiquant à leur manière, sans intervention adulte.

Ces moments-là sont précieux. Ils nous rappellent que, au-delà des particularités et des défis, ce qui unit nos enfants est plus fort que ce qui les sépare.

Et vous, quelles expériences avez-vous vécues avec vos enfants ? Quels jeux ou activités ont particulièrement bien fonctionné dans votre famille ? N’hésitez pas à partager votre vécu dans les commentaires ci-dessous.


Note personnelle

En écrivant cet article, je repense à notre parcours familial depuis le diagnostic d’Axel il y a 5 ans. Les débuts étaient chaotiques, avec une Léa qui ne comprenait pas pourquoi son frère ne jouait pas « normalement » avec elle. Aujourd’hui, à 8 et 6 ans, ils ont trouvé leur propre équilibre. Ce qui m’émeut le plus, c’est d’entendre Léa expliquer aux autres enfants : « Mon frère a un super-pouvoir qui s’appelle l’autisme. Ça lui donne une super-mémoire, mais ça lui rend difficile certaines choses comme parler ou jouer comme vous. » Cette capacité à voir la différence comme une force plutôt qu’un déficit est le plus beau cadeau que cette expérience lui ait offert. Et pour cela, je suis infiniment reconnaissante.


Produits recommandés pour favoriser le jeu inclusif

Si vous cherchez à enrichir les moments de jeu entre vos enfants, voici quelques produits spécialement sélectionnés pour leur potentiel inclusif :

  1. Balles sensorielles pour bébé et enfant – Idéales pour les jeux de lancer adaptés à différentes capacités motrices
  2. Ensemble de construction magnétique créatif – Permet à chaque enfant de contribuer selon ses capacités
  3. Puzzles en bois éducatifs – Adaptés pour un apprentissage collaboratif
  4. Coussin sensoriel gonflable – Parfait pour créer des zones de confort ou des parcours sensoriels inclusifs

Découvrez notre gamme complète de jeux sensoriels adaptés à tous les enfants.

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