Je sens son cœur battre très fort quand je le prends dans mes bras

Ses mains deviennent moites, son front transpire même quand il ne fait pas chaud

Ses épaules sont remontées, ses poings serrés, sa mâchoire crispée

Surtout le matin avant l’école ou avant une activité nouvelle

Après une journée trop stimulante ou une situation sociale stressante

📅 1. Créer des Routines Visuelles Rassurantes

La prévisibilité est l’oxygène de Lucas. Chaque matin, il consulte son planning visuel avec pictogrammes. Il sait exactement ce qui va se passer dans sa journée. Les changements ? Je les annonce au moins 24h à l’avance avec des supports visuels.

🦷 2. Utiliser la Stimulation Orale pour l’Apaiser

C’est LA découverte qui a changé notre vie. Quand Lucas mâche, son anxiété diminue immédiatement. Notre ergothérapeute m’a expliqué que la stimulation orale active des zones du cerveau liées au calme et à la concentration.

Lucas utilise son collier à mâcher sensoriel tous les jours à l’école. L’enseignante a constaté une amélioration de 70% de sa concentration depuis qu’il l’utilise. Il ne mord plus ses crayons, ses vêtements ou ses doigts.

🐉 3. La Pression Profonde : Notre Secret du Soir

Les troubles du sommeil de Lucas étaient notre cauchemar familial. Il se réveillait 3-4 fois par nuit, incapable de se rendormir. Jusqu’à ce que je découvre la pression profonde et ses bienfaits scientifiquement prouvés.

Sa peluche lestée dragon est devenue son meilleur ami. Le poids (1,5kg adapté à son gabarit) exerce une pression douce qui stimule la production de sérotonine et réduit le cortisol. Résultat : il s’endort en 15 minutes au lieu de 1h30 avant.

🎯 4. Les Fidgets : Canaliser l’Énergie Nerveuse

Lucas a constamment besoin de bouger ses mains. Au lieu de lutter contre ce besoin, je lui ai donné des outils pour le canaliser de façon acceptable socialement. Ses fidgets discrets l’accompagnent partout.

À l’école, il a un cube fidget silencieux dans sa trousse. Pendant les devoirs à la maison, il manipule ses anneaux sensoriels. Cette stimulation tactile l’aide à rester concentré sans perturber les autres.

💬 5. Valider Ses Émotions Sans Jugement

Avant, je disais à Lucas « Mais non, ce n’est pas grave, arrête de pleurer ». Grosse erreur. Son anxiété est réelle, intense, et nier ses émotions ne faisait qu’empirer les choses.

Maintenant, je nomme ce qu’il ressent : « Je vois que tu es très inquiet pour demain. C’est normal d’avoir peur de la nouveauté. On va préparer ensemble pour que tu te sentes plus en sécurité. » Cette validation simple apaise instantanément sa détresse.

🏠 6. Créer un « Espace Refuge » à la Maison

Lucas a son coin calme dans sa chambre : un tipi avec des coussins moelleux, une lumière tamisée, ses objets sensoriels préférés et sa peluche lestée. C’est son refuge quand le monde extérieur devient trop intense.

Je respecte ce besoin d’isolement. Quand il est dans son tipi, personne ne le dérange. Il sort quand il est prêt. Parfois 5 minutes, parfois 30. L’important, c’est qu’il sache qu’il a un endroit sûr où se ressourcer.

⚡ 7. Anticiper et Préparer les Situations Anxiogènes

Je ne peux pas éliminer toutes les situations stressantes, mais je peux les rendre prévisibles. Avant chaque événement potentiellement anxiogène (rendez-vous médical, anniversaire, sortie scolaire), je prépare Lucas.

Je lui montre des photos du lieu, j’explique étape par étape ce qui va se passer, je réponds à toutes ses questions (même s’il pose 20 fois la même), et je prépare son « kit de survie » avec ses outils sensoriels.

« Emma, 6 ans, avait des crises d’anxiété terribles à l’école. Les bruits de la cantine la mettaient dans un état critique. Depuis qu’elle utilise le collier à mâcher conseillé par Aurélie, elle arrive à gérer ces moments. Elle me dit qu’elle ‘mâche sa peur’. Les enseignants ont remarqué le changement en 2 semaines. »

« Thomas, 9 ans TSA, ne dormait que 4-5h par nuit. L’anxiété le réveillait en boucle. Nous étions épuisés. La peluche lestée a littéralement sauvé notre famille. Il dort maintenant 8h d’affilée. Son anxiété globale a diminué de moitié depuis qu’il dort mieux. Merci Aurélie pour cette recommandation. »

« Léo, 7 ans, était en refus scolaire total à cause de son anxiété. Les stratégies d’Aurélie sur les routines visuelles et les outils sensoriels ont tout changé. Il a maintenant son bracelet sensoriel qu’il manipule en classe et son planning pictogrammes. Aujourd’hui, il va à l’école avec le sourire 4 jours sur 5. C’est un miracle pour nous. »

Q Comment savoir si c’est de l’anxiété ou simplement un caprice ?

J’ai longtemps confondu les deux avec Lucas. Voici comment j’ai appris à différencier : l’anxiété est une réaction involontaire et physiologique. Lucas transpire, son cœur bat vite, il ne peut pas se calmer même s’il le souhaite. Un caprice cesse quand l’enfant obtient ce qu’il veut. L’anxiété persiste même après.

Les signes physiques (tremblements, maux de ventre, tensions musculaires) et la durée de la crise sont des indicateurs clés. Si votre enfant reste en détresse malgré vos tentatives de réconfort, c’est probablement de l’anxiété.

Q L’anxiété de mon enfant va-t-elle diminuer avec le temps ?

Oui et non. L’anxiété ne disparaît pas magiquement, mais Lucas a appris à mieux la gérer. À 4 ans, il subissait ses crises. À 8 ans, il reconnaît les signes précurseurs et utilise ses outils (collier à mâcher, fidgets, coin calme).

Avec un accompagnement adapté, des routines claires et des outils sensoriels, l’intensité et la fréquence des crises diminuent significativement. Mais cela demande du temps, de la patience et de la constance. Chez nous, l’amélioration a été progressive sur 2 ans.

Q Puis-je donner des médicaments pour calmer son anxiété ?

Je ne suis pas médecin, donc je ne peux pas vous conseiller sur ce point. Ce que je peux vous dire, c’est que pour Lucas, nous avons privilégié les approches non médicamenteuses en première intention : outils sensoriels, routines, accompagnement psychologique.

Certains enfants ont besoin d’un soutien médicamenteux temporaire, et c’est ok. Parlez-en avec votre pédopsychiatre ou votre pédiatre spécialisé TSA. Ils sauront vous guider selon les besoins spécifiques de votre enfant.

Q
Comment gérer l’anxiété de mon enfant en public sans le juger ?

C’est mon combat quotidien. Au début, je me sentais jugée par les regards. Maintenant, je m’en fiche. Mon fils a le droit d’être anxieux, et j’ai le droit de l’accompagner avec bienveillance, même si ça dérange.

Concrètement : je sors son kit sensoriel (collier à mâcher, fidget, casque anti-bruit), je m’isole avec lui si possible dans un endroit calme, je valide ses émotions à voix basse, et je ne cède pas à la pression sociale. Si on doit partir, on part. Sa santé mentale passe avant tout.

Q
Les outils sensoriels fonctionnent-ils vraiment ?

Oui, à 100%. Pour Lucas, les outils sensoriels ont été révolutionnaires. Le collier à mâcher a réduit ses crises de 70% en classe. La peluche lestée lui a permis de dormir 3h de plus par nuit. Les fidgets l’aident à se concentrer 50 minutes au lieu de 30.

MAIS chaque enfant est différent. Ce qui fonctionne pour Lucas ne fonctionnera peut-être pas pour le vôtre. Il faut tester, observer, ajuster. J’ai essayé 15 objets sensoriels différents avant de trouver ceux qui marchaient pour lui.

Notre gamme d’outils sensoriels LeoBelo est testée et approuvée par plus de 1500 familles. Chaque produit a été sélectionné selon des critères stricts de qualité et d’efficacité.

Q
Mon enfant refuse d’utiliser ses outils sensoriels, que faire ?

Lucas aussi a résisté au début. Voici ce qui a marché : j’ai intégré les outils de façon ludique et progressive. Le collier à mâcher est devenu « son super-pouvoir anti-stress ». La peluche lestée, c’est « Dragon le protecteur ».

Je l’ai aussi laissé choisir. J’ai commandé plusieurs modèles, il a testé, et il a gardé ceux qu’il préférait. L’adhésion de l’enfant est essentielle. Ne forcez jamais, proposez avec bienveillance.

Plus de 3-4 crises par jour pendant plus de 2 semaines, avec escalade de violence

Votre enfant refuse catégoriquement d’aller à l’école pendant plus d’une semaine

Moins de 5h de sommeil par nuit pendant plusieurs semaines consécutives

Moins de 5 aliments acceptés avec perte de poids ou carences

Refus de toute interaction, même avec les proches, pendant plus de 2 semaines

Se tape, se griffe, se cogne la tête de façon répétée et intense

Pédopsychiatre

Notre pilier médical

Diagnostic TSA, suivi régulier, ajustement des stratégies. C’est lui qui coordonne l’équipe et décide des orientations thérapeutiques.

Ergothérapeute

Notre sauveuse sensorielle

C’est elle qui nous a recommandé les outils sensoriels, qui a évalué le profil sensoriel de Lucas et qui adapte les stratégies selon ses besoins. Pour en savoir plus, consultez notre guide complet sur l’intégration sensorielle.

Psychologue TSA

Notre accompagnatrice émotionnelle

Thérapie comportementale adaptée, gestion des émotions, techniques de relaxation. Elle travaille aussi avec moi sur ma propre gestion du stress parental.

Coordinatrice ULIS

Notre alliée scolaire

Adaptation du programme, aménagements en classe, communication avec l’équipe enseignante. Découvrez notre guide complet sur les classes ULIS.

📧 Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir :

• ✓ Nos meilleurs conseils chaque semaine
• ✓ Les témoignages inspirants de notre communauté
• ✓ Les nouveautés produits testées et approuvées